Alioune Bandara Beye disait que « le malheur d’un peuple commence par le silence de ses écrivains ». Peut-être parce que l’écrivain est celui qui, par ses écrits dénonce, milite ou condamne ou encore vend du rêve; il est aussi celui qui à travers ses œuvres crée des archives pour les génération futures. Timpiga Isidore Ilboudo, fait partie de ceux qui ont décidé de ne pas se taire. Allons à la découverte de son recueil de poèmes « les hirondelles volent bas ce soir »
Edité aux Editions Thalès en 2007, Les Hirondelles volent bas ce soir est l’œuvre de l’écrivain burkinabé Timpiga Isidore Ilboudo, architecte de formation. Composée de plus d’une cinquantaine de poèmes, cette œuvre est la magnificence même de la liberté, de l’art, de la vie, de l’amour : « lorsque la liberté tombera sur la terre, les applaudissements ne cesseront, l’Afrique trouvera son calme ».
L’écrivain y défend aussi des valeurs telles que l’esprit de famille, qui est en perdition dans nos sociétés, de son avis ; le travail des agents de santé et de l’éducation qui se sacrifient pour un meilleur devenir de la nation : « Dans leur blouse blanche, ils semblaient ne jamais être fatigués».
Riche de 103 pages, c’est de l’espoir que l’auteur insuffle au lecteur. De l’espoir dans ce monde chaotique qu’est le nôtre aujourd’hui. Car oui, un meilleur Burkina, un meilleur monde est encore possible. « Quand le soleil se lèvera sur Ouagadougou libre, je construirai un château de lumière sur une île de santé et de bonheur pour y loger, les enfants d’Afrique ».