Close Menu
SUD SAHEL – Le Rad'Art De La Culture Africaine

    S'abonner

    Recevez les dernières nouvelles de SUD SAHEL.

    Quoi de neuf ?

    Ouverture des candidatures pour le Programme Adinkra : Un appel mondial aux leaders émergents d’Afrique et de sa Diaspora

    Patrimoine burkinabè – KPG : « ne pensons pas que ce sont des choses sataniques »

    Mois du patrimoine burkinabè : KPG ravive des contes à Ouagadougou

    Facebook X (Twitter) Instagram
    samedi, mai 24
    Facebook X (Twitter) Instagram
    SUD SAHEL – Le Rad'Art De La Culture AfricaineSUD SAHEL – Le Rad'Art De La Culture Africaine
    Demo
    • Accueil
    • Cinéma
    • Histoire
    • Tourisme
    • Littérature
    • Arts vivants
    • Artisanat
    • Vlog
    SUD SAHEL – Le Rad'Art De La Culture Africaine
    Vous êtes à :Accueil»Histoire»Les Gouins du Burkina Faso : un héritage culturel à la croisée des traditions et de la modernité
    Histoire

    Les Gouins du Burkina Faso : un héritage culturel à la croisée des traditions et de la modernité

    La RédactionBy La Rédaction24 avril 2025Aucun commentaire3 Mins Read5 Views
    Facebook Twitter Pinterest Telegram LinkedIn Tumblr Email Reddit
    Partager
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest WhatsApp Email

    Le peuple gouin constitue une richesse inestimable du patrimoine culturel burkinabè. Installés dans la province du Poni, au sud-ouest du Burkina Faso, la communauté gouin incarne une civilisation marquée par une forte identité communautaire, des rites ancestraux et des coutumes matrimoniales codifiées.

    Les origines des Gouins restent sujettes à diverses hypothèses, mais nombre de récits oraux les rattachent aux grandes migrations mandingues qui ont façonné l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, selon des sources historiques et scientifiques, retracés par Michèle Dacher, Histoire du pays gouin et de ses environs. Leur établissement dans le sud-ouest du Burkina Faso remonterait à plusieurs siècles. Cette communauté possède une identité basée sur des valeurs de solidarité, de respect des ancêtres et d’autosuffisance.

     

    Mode de vie et croyances

    Le mode de vie gouin repose sur des croyances animistes, bien que l’influence du christianisme et de l’islam se fasse progressivement sentir. Les ancêtres occupent une place centrale dans l’organisation sociale, et de nombreux rituels leur sont dédiés. Parmi eux, la divination demeure une pratique essentielle, servant à trancher les conflits, guérir certaines maladies ou encore guider les décisions collectives.

    Le village gouin est structuré autour de grandes concessions où cohabitent plusieurs générations. La hiérarchie sociale y est clairement définie, avec des chefs traditionnels qui jouent un rôle prépondérant dans la gestion des affaires communautaires.

    Une dot qui s’adapte à la modernité

    Chez les Gouins, le mariage ne se résume pas à une simple union entre deux individus, mais symbolise un pacte entre familles. Son processus suit plusieurs étapes rigoureuses. Le choix de l’épouse est validé par les anciens et souvent précédé de consultations divinatoires. La dot, élément central du mariage, comprend divers biens, notamment du bétail, des céréales, des objets symboliques et une somme d’argent, aujourd’hui fixée à 35 000 F CFA en remplacement des cauris devenus rares.

    Le rituel d’initiation de la mariée constitue une autre étape cruciale. Encadrée par des femmes expérimentées, elle est initiée aux valeurs conjugales et familiales qu’elle devra perpétuer au sein de son foyer.

    Des interdits stricts pour préserver l’harmonie sociale

    Comme toute société traditionnelle, les Gouins ont instauré des interdits pour préserver leur équilibre social et spirituel. Le mariage entre cousins est formellement proscrit, tout comme l’union entre certaines lignées jugées incompatibles selon les croyances ancestrales. Le non-respect des anciens ou la transgression de certains rituels dédiés aux ancêtres sont également perçus comme de graves fautes.

    Sur le plan alimentaire, chaque lignage possède ses propres restrictions. Certains groupes s’interdisent la consommation de certaines viandes, en raison de liens totémiques avec des animaux protecteurs. Tout manquement à ces règles peut entraîner des sanctions spirituelles ou sociales.

    Quelques patronymes en pays gouin

    Comme toute autre commuauté au Burkina Faso, les Gouin ont des patronymes, ce qui permet leur reconnaissance facile dans la dsociété. Leurs patronymes se terminent pour la plus part par la lettre « a ».
    Solama ou Soulama – Soma – Sirima – Hema – Fayama – Karama

    Un patrimoine à sauvegarder face à la modernité

    À l’ère de l’urbanisation et des mutations sociales, la préservation de la culture gouin est mise à rude épreuve. Si certaines pratiques tendent à se perdre, de nombreuses initiatives émergent pour assurer leur transmission. Festivals culturels, recherches académiques et associations dédiées œuvrent à la valorisation de cet héritage ancestral, essentiel à l’identité burkinabè.

    Aujourd’hui encore, les Gouins poursuivent la lutte pour la sauvegarde de leurs traditions, conscients que leur richesse culturelle demeure un atout inestimable pour le Burkina Faso.

    Issa Sidwayan TIENDREBEOGO

    Partager :

    • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

    Similaire

    Burkina Faso Ethnie africaine Gouins
    Partager. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Reddit WhatsApp Telegram Email
    Article précédentFESPACO KIDS : Le cinéma et la nutrition au profit des enfants
    Article suivant Burkina: les patronymes gouins et leur signification
    La Rédaction
    • Website
    • Facebook
    • X (Twitter)
    • Instagram
    • LinkedIn

    Articles Connexes

    Ouverture des candidatures pour le Programme Adinkra : Un appel mondial aux leaders émergents d’Afrique et de sa Diaspora

    14 mai 2025

    Patrimoine burkinabè – KPG : « ne pensons pas que ce sont des choses sataniques »

    6 mai 2025

    Mois du patrimoine burkinabè : KPG ravive des contes à Ouagadougou

    6 mai 2025
    Laisser un commentaire Cancel Reply

    Publications récentes

    « Katanga, la danse des scorpions » : Dani Kouyaté à la conquête de l’or

    26 février 202519 Views

    Kayaba Anaïs Irma KERE et sa première réalisation au FESPACO 2025

    19 février 202515 Views

    Clap de fin pour le FESPACO 2019 – Palmarès

    4 mars 201914 Views

    FESPACO KIDS : Le cinéma et la nutrition au profit des enfants

    6 mars 202513 Views
    Catégories
    • Artisanat (6)
    • Cinéma (46)
    • Histoire (12)
    • Littérature (1)
    • Musique (3)
    • Non classé (2)
    • Spectacles (5)
    • Tourisme (2)
    Archives
    Pub zone
    À ne pas manquer
    Histoire 14 mai 2025

    Ouverture des candidatures pour le Programme Adinkra : Un appel mondial aux leaders émergents d’Afrique et de sa Diaspora

    Delaware, le 5 mai 2025 Le programme Adinkra est fier d’annoncer l’ouverture officielle des candidatures…

    Partager :

    • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    mots-clés
    AnaIs Irma Kéré Artisanat africain Arts plastiques Barkomo burkina Burkina Faso CAMP DE THIAROYE cap-vert CINEMA FESPACO Cinéma cinéma africain cinéma burkinabè Denise Fernandes Didy duga Fespaco2019 Fespaco 2019 Fespaco 2025 Fespaco Kids FESPACO SHORTS film ivoirien film malien films africains François-Xavier Destors Gaël Kamilindi Gouins Hanami hervé lingani Hilaire Thiombiano et Laurent Goussou-Deboise histoire africaine homosexualité en afrique jeune cinéaste burkinabè KPG Mariam Kamissoko et Fousseny Maïga musique burkinabè Nestlé Ouagadougou photographe burkinabè rafiki réalisateurs africains Résolution SAMBÈNE OUSMANE Sankara et moi serie televisuelle étalon d'or
    Rester en contact
    • Facebook
    • Twitter
    • Pinterest
    • Instagram
    • YouTube
    • Vimeo

    S'abonner

    Recevez les dernières nouvelles de SUD SAHEL.

    Pub zone
    À propos
    À propos

    Media pour la promotion du patrimoine culturel matériel et immatériel des peuples du Sahel.

    Contactez-nous :

    Email: priscillebanse@gmail.com
    Contact: +226 05 46 46 41

    Facebook X (Twitter) Instagram YouTube WhatsApp
    Notre sélection

    Ouverture des candidatures pour le Programme Adinkra : Un appel mondial aux leaders émergents d’Afrique et de sa Diaspora

    Patrimoine burkinabè – KPG : « ne pensons pas que ce sont des choses sataniques »

    Mois du patrimoine burkinabè : KPG ravive des contes à Ouagadougou

    Les plus populaires

    SIAO 2018: L’Ile Rouge au Pays des Hommes Intègres

    27 décembre 20180 Views

    Au fantôme du père : périple d’une femme en quête d’identité

    27 décembre 20180 Views

    Näel Melerd: cet artiste engagé dans la lutte anti-terroriste

    27 décembre 20180 Views
    FACEBOOK
    © 2025 SUD SAHEL. Réalisation : WEB GENIOUS.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Enter pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

    Go to mobile version
     

    Chargement des commentaires…