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Cinéma

Rafiki: Film censuré au Kenya, applaudi aux Oscars et à Cannes, projeté au FESPACO

¨Rafiki¨ ou ¨ami¨ en swahili, est un film kenyan de 1h22 minutes réalisé par WANURI KAHIU. C’est le premier film kenyan à être sélectionné au festival de Cannes et aux Oscars. Pourtant, il avait été censuré le 27 avril 2018 dans son propre pays. Toute la polémique autour du film s’explique par le fait que le film aborde un sujet sensible et tabou dans les sociétés africaines. Il s’agit de l’homosexualité. La censure a finalement été levée au Kenya. 

L’histoire raconte que…

Kena et Ziki sont deux jeunes lycéennes. L’une a l’apparence d’un garçon manqué et s’intéresse aux activités des hommes comme le football. L’autre par contre fait penser à une poupée Barbie avec ses longues tresses multicolores. Toutes les deux vivent dans le même quartier et leurs pères sont des opposants politiques.

Pour soutenir ces derniers, elles deviennent des ennemis. Mais au fil du temps les ennemis deviennent des amis. Puis elles se rapprochent de plus en plus jusqu’à rentrer dans l’intimité. Kena et Ziki deviennent donc un couple homosexuel. Le couple devra faire face à la vindicte populaire…

 
Le sujet sensible

Wanuri Kahiu a abordé dans ce film un sujet sensible en particulier pour l’Afrique. En effet le film crée l’effet de surprise et de gêne surtout quand on ne sait pas vraiment de quoi il parle. « J’ai lu le synopsis je n’ai pas compris qu’on allait déboucher à ce genre de situations » nous confie un festivalier.

En plus selon le spectateur « c’est un problème de société qu’il faut regarder vraiment avec délicatesse. Les questions d’homosexualité, sont pour notre société des questions très délicates. Ce n’est pas pour l’instant une trop grande préoccupation dans nos pays. »

Mais ce ne sont pas tous ces mots qui vont décourager la jeune réalisatrice. Dans un entretien avec journal Le monde elle affirme qu’il « est très important d’avoir une vue plus holistique sur les êtres humains afin que nous ayons moins de difficultés à accepter dans la vie ces personnes que l’on voit à l’écran ».

Du reste fort est de constater qu’il y a de belles images dans ce film. L’image de la misère à côté des grands buildings.

Tall Adjaratou

Contributrice

Journaliste Blogueuse Burkinabè passionnée de l'Art

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