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    Artisanat

    La vie du plasticien burkinabè: confidences

    La RédactionBy La Rédaction27 décembre 2018Updated:9 janvier 2019Aucun commentaire3 Mins Read1 Views
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    Cheick Tarnagda. 27 ans. Artiste peintre de formation, actuellement en Master I Gestion et Administration Culturelle à l’Université Ouaga I Pr. Joseph KI Zerbo. Voici un jeune Burkinabè dont j’ai fait la connaissance lors du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO 2017). Je vous fais part d’un entretien que j’ai eu avec lui le 1er mai 2018.

    « J’ai été sanctionné d’une licence de fin d’études en arts plastiques, commence Cheik Tarnagda. La filière que j’embrasse actuellement s’appelle Art gestion administration culturel. En gros c’est une filière professionnelle dont le but est de nous former à être des administrateurs et gestionnaires culturels. On nous apprend à organiser des évènements, à gérer des expositions, à travailler avec des artistes. Donc j’ai deux profils : artiste et gestionnaire d’artistes ».

    Cette filière qui a trop peu d’étudiants…

    D’aussi loin que Cheick Tarnagda se souvienne, sa passion pour la peinture date de l’école primaire. Il était toujours le meilleur en dessin. Egalement passionné de technologie, il s’inscrit en Sciences et Technologies à l’Université Ouaga I Pr. Joseph KI Zerbo. Mais compte tenu du retard académique qu’accusait cette filière, – quatre ans pour valider deux années académiques – Il décide de s’adonner à son autre passion : la peinture.

    C’est ainsi que notre jeune ami passe le test d’entrée au département d’Arts Plastiques. « On cherchait 15 personnes. Mais on n’était qu’une demi dizaine à faire le test et on a terminé l’année à 3 ».

    « Un artiste ne peut pas vivre de son art … »

    De l’avis de Cheick Tarnagda, « il est évident qu’un artiste [peintre] ne peut pas vivre de son art à moins d’être dans un certain réseau ». Il y’en a qui y arrivent… Toutefois, pour un “débutant“ comme lui, il est assez catégorique que vivre uniquement de son art au Burkina relève du fantastique.

    L’art… Cheick Tarnagda s’y investit énormément. Dans un atelier de fortune aménagé dans son arrière-cour, il peint sans relâche pendant ses heures libres.

    Des conditions difficiles

    Peindre dans un atelier de fortune dans l’arrière-cour est loin d’être confortable. Poussière, vent, pluie. Autant d’aléas climatiques auxquels notre jeune peintre est confronté. Il avoue être affligé par moments. D’autres difficultés rencontrées sont les coûts élevés des matériaux de base. « Les pots de peinture coûtent vraiment cher ». Il faut également de la toile, des pinceaux, etc.

    Malgré cela, Cheick Tarnagda s’en sort toujours. Il trouve toujours un moyen.

    Et évidemment des expositions!

    « J’expose aussi de temps à autre, explique l’artiste. Au Burkina, ce ne sont pas les expositions le problème. C’est ce que tu vas vendre pendant que tu exposes ». Si la dernière exposition de notre artiste s’est bien passée, des tableaux n’ont pas forcément été vendus. C’est culturel, estime-t-il.

    « On a tendance à dire que le tableau est un produit de luxe. Ce n’est pas faux mais disons qu’il faut en fait un goût artistique et une volonté pour soutenir un artiste » termine-t-il.

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