Close Menu
SUD SAHEL – Le Rad'Art De La Culture Africaine

    S'abonner

    Recevez les dernières nouvelles de SUD SAHEL.

    Quoi de neuf ?

    Patrimoine burkinabè – KPG : « ne pensons pas que ce sont des choses sataniques »

    Mois du patrimoine burkinabè : KPG ravive des contes à Ouagadougou

    PHOTOSA : Faire de la photographie un témoin durable de l’histoire burkinabè

    Facebook X (Twitter) Instagram
    vendredi, mai 9
    Facebook X (Twitter) Instagram
    SUD SAHEL – Le Rad'Art De La Culture AfricaineSUD SAHEL – Le Rad'Art De La Culture Africaine
    Demo
    • Accueil
    • Cinéma
    • Histoire
    • Tourisme
    • Littérature
    • Arts vivants
    • Artisanat
    • Vlog
    SUD SAHEL – Le Rad'Art De La Culture Africaine
    Vous êtes à :Accueil»Cinéma»« Loin de moi la colère » : Les cicatrices d’une guerre sans merci
    Cinéma

    « Loin de moi la colère » : Les cicatrices d’une guerre sans merci

    La RédactionBy La Rédaction1 mars 2025Updated:1 mars 2025Aucun commentaire3 Mins Read3 Views
    Facebook Twitter Pinterest Telegram LinkedIn Tumblr Email Reddit
    Partager
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest WhatsApp Email

    Avec Loin de moi la colère, le réalisateur ivoirien Joel Malaury Akafou revient sur les séquelles laissées par la crise post-électorale de 2011 en Côte d’Ivoire. Ce documentaire de 83 minutes, sorti en 2024, met en lumière le parcours de Maman Jo, une femme Guéré dont la famille a été décimée par la guerre. Déterminée à restaurer le vivre-ensemble dans son village de Ziglo, à l’ouest du pays, elle entreprend un processus de réconciliation communautaire, dans l’espoir d’apaiser les tensions encore vives et d’éviter de nouveaux conflits.

    Un long chemin vers la réconciliation

    Dès le début du film, Maman Jo apparaît comme une figure de résilience et d’abnégation. Son premier acte consiste à obtenir l’aval du chef du village avant d’engager un dialogue avec la population. À travers diverses activités collectives et des rencontres individuelles, elle tente d’enterrer symboliquement la hache de guerre, tout en offrant aux habitants un espace d’expression pour mettre des mots sur leurs traumatismes.

    Le film se construit dans un contexte où la douleur est encore omniprésente. Nombre de victimes portent en silence le poids de leurs blessures, de peur de raviver leur souffrance. Cette réticence, combinée aux difficultés techniques et au manque de soutien, a retardé la production du film, qui a nécessité sept années pour voir le jour.

    Un documentaire percutant

    L’un des aspects les plus marquants du film réside dans son approche hybride. En mêlant contes traditionnels, langues locales, rituels culturels africains et habitudes citadines, Joel Malaury Akafou donne à voir la complexité du processus de pardon et de reconstruction sociale. Sa mise en scène privilégie les plans d’ensemble, illustrant visuellement la quête du vivre-ensemble.

    D’un point de vue esthétique, Loin de moi la colère adopte une approche brute et authentique. Certaines séquences, dénuées d’artifice, plongent le spectateur dans la réalité brute des survivants, intensifiant ainsi l’impact émotionnel du film. L’une des scènes les plus poignantes montre un groupe de personnes rassemblées autour d’un feu, écoutant un conte alors que la pluie tombe et que le tonnerre gronde. L’association de ces éléments naturels avec les pleurs des femmes confère à la scène une force dramatique saisissante.

    Les témoignages des victimes accentuent cette immersion. Parmi eux, celui d’une mère ayant perdu son fils durant la crise ou encore l’histoire d’un jeune homme portant à l’épaule une cicatrice, vestige des violences passées. Ces récits incarnent la souffrance collective et rappellent à quel point les blessures de la guerre restent vives, même après des années.

    Parler pour se libérer

    À travers Loin de moi la colère, Joel Malaury Akafou met en avant une idée fondamentale : l’expression de la douleur est une étape clé du processus de guérison. Si l’oubli reste impossible, parler permet d’alléger le poids du passé et de redonner une voix à ceux qui ont longtemps été réduits au silence.

    En plaçant la parole et le dialogue au cœur de son récit, ce documentaire s’impose comme un plaidoyer pour la mémoire et la réconciliation. Un film nécessaire, puissant et profondément humain.

    Partager :

    • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

    Similaire

    Fespaco 2025 Joel Malaury Akafou Loin de moi la colère
    Partager. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Reddit WhatsApp Telegram Email
    Article précédentK. Michel Zongo : une réinvention poétique du documentaire
    Article suivant « Fight for Freedom » : Le prix de la liberté
    La Rédaction
    • Website
    • Facebook
    • X (Twitter)
    • Instagram
    • LinkedIn

    Articles Connexes

    Patrimoine burkinabè – KPG : « ne pensons pas que ce sont des choses sataniques »

    6 mai 2025

    Mois du patrimoine burkinabè : KPG ravive des contes à Ouagadougou

    6 mai 2025

    Burkina: les patronymes gouins et leur signification

    24 avril 2025
    Laisser un commentaire Cancel Reply

    Publications récentes

    « Katanga, la danse des scorpions » : Dani Kouyaté à la conquête de l’or

    26 février 202518 Views

    Kayaba Anaïs Irma KERE et sa première réalisation au FESPACO 2025

    19 février 202515 Views

    Clap de fin pour le FESPACO 2019 – Palmarès

    4 mars 201914 Views

    À la découverte du film « SANKARA ET MOI »

    18 mars 201913 Views
    Catégories
    • Artisanat (6)
    • Cinéma (46)
    • Histoire (11)
    • Littérature (1)
    • Musique (3)
    • Non classé (2)
    • Spectacles (5)
    • Tourisme (2)
    Archives
    Pub zone
    À ne pas manquer
    Histoire 6 mai 2025

    Patrimoine burkinabè – KPG : « ne pensons pas que ce sont des choses sataniques »

    Le conteur Gérard Pingwindé Kientega dit KPG a livré un spectacle, dans la soirée du…

    Partager :

    • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
    mots-clés
    AnaIs Irma Kéré Artisanat africain Arts plastiques Barkomo burkina Burkina Faso cap-vert Cinéma cinéma africain cinéma burkinabè Compétition Denise Fernandes Didy duga Fespaco 2019 Fespaco2019 Fespaco 2025 FESPACO SHORTS film ivoirien film malien films africains François-Xavier Destors Gaël Kamilindi Hakilitan Hanami hervé lingani Hilaire Thiombiano et Laurent Goussou-Deboise histoire africaine homosexualité en afrique jeune cinéaste burkinabè KPG Mariam Kamissoko et Fousseny Maïga musique burkinabè Nelson Makengo Ola Balogun Ouagadougou photographe burkinabè rafiki rising up at night réalisateurs africains Résolution Sankara et moi Sanko le rêve de Dieu serie televisuelle étalon d'or
    Rester en contact
    • Facebook
    • Twitter
    • Pinterest
    • Instagram
    • YouTube
    • Vimeo

    S'abonner

    Recevez les dernières nouvelles de SUD SAHEL.

    Pub zone
    À propos
    À propos

    Media pour la promotion du patrimoine culturel matériel et immatériel des peuples du Sahel.

    Contactez-nous :

    Email: priscillebanse@gmail.com
    Contact: +226 05 46 46 41

    Facebook X (Twitter) Instagram YouTube WhatsApp
    Notre sélection

    Patrimoine burkinabè – KPG : « ne pensons pas que ce sont des choses sataniques »

    Mois du patrimoine burkinabè : KPG ravive des contes à Ouagadougou

    PHOTOSA : Faire de la photographie un témoin durable de l’histoire burkinabè

    Les plus populaires

    SIAO 2018: L’Ile Rouge au Pays des Hommes Intègres

    27 décembre 20180 Views

    Au fantôme du père : périple d’une femme en quête d’identité

    27 décembre 20180 Views

    Näel Melerd: cet artiste engagé dans la lutte anti-terroriste

    27 décembre 20180 Views
    FACEBOOK
    © 2025 SUD SAHEL. Réalisation : WEB GENIOUS.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Enter pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

    Go to mobile version
     

    Chargement des commentaires…